•• Pourquoi le chat nous aime-t-il ?

Alors que les chats entre eux se querellent de temps à autre, les marques d'affection entre les chats de compagnie et leurs propriétaires sont aussi nombreuses que fréquentes. Alors, pourquoi les relations affectives sont-elles plus développées entre un chat et un humain qu'entre un chat et ses congénères alors que nous n'appartenons pas à la même espèce ?

Parce que nous nous ressemblons assez pour induire chez le chat des comportements infantiles, mais pas suffisamment pour provoquer chez lui des comportements défensifs et/ou offensifs à notre égard.

En effet, nous sommes la cible privilégiée de ces moments de régression à l'état de chaton, quand il pétrit nos genoux en ronronnant et en bavant, par exemple. Nos mains caressantes ressemblent à la langue maternelle et rappellent à notre chat le temps où sa maman lui faisait sa toilette. Le prendre dans nos bras et le transporter ici ou là, geste jusqu'à là effectué par sa mère, renforce notre rôle à ses côtés, nous faisant ainsi apparaître comme une mère nourricière.
Il est aussi probable que nos rapports faciles avec les chats soient dus en partie à notre incapacité à exprimer des tensions agressives par des mouvements d'oreilles.
Nous initions et prolongeons des gestes d'affection ce qui suffit à encourager le chat à avoir confiance en nous.

La domestication a contribué à la sélection de comportement plus infantile chez les chats, ce qui les a rendus non seulement plus dociles, mais aussi plus confiants envers les hommes.

•• La communication entre le chat et l'Homme

La compréhension du chat
Pas plus que le chien, le chat a accès au langage articulé et ne comprend les mots que nous disons. Il peut apprendre le sens d'un mot correspondant à une chose présente et systématiquement associée à lui (par exemple un chat peut apprendre à reconnaître les mots "balle" ou "gamelle") ou une action ("jouer", "sortir"…). Mais il n'a pas accès au sens des mots (champ sémantique), de ce fait aux liens que ce mot entretient avec les mots voisins. Par exemple, si l'on apprend à un chat à sauter sur une chaise en lui disant "chaise" tandis qu'on la montre il ne pourra pas reproduire l'exercice si on remplace le mot "chaise" par le mot "tabouret" ou "fauteuil". Le chat est incapable de comprendre le lien entre les mots "chaise", "tabouret" et "fauteuil".

La mélodie du langage (la prosodie)
Le seul élément verbal auquel le chat semble réagir spontanément est la prosodie. Cette mélodie du langage traduit notamment le vécu émotionnel de celui qui parle au moment où il parle. Les émotions de base comme la peur, la colère, la joie modifient la prosodie et le chat paraît sensible à ces variations. L'impact de la prosodie est tel qu'il peut conduire un chat à réagir de façon opposée à ce qu'on attendait en réponse à un ordre verbal donné. Par exemple, si l'on dit "non" tout en riant, le chat, bien qu'ayant parfaitement appris à associer ce mot à l'arrêt d'une activité en cours, va continuer ce qu'il faisait et probablement se rapprocher de son maître. À l'inverse, si on appelle son chat en étant très en colère, la contradiction entre "Minou, viens » ordre habituellement associé à contexte positif, et la prosodie rageuse orientera sagement le chat vers une réaction d'évitement.

Le non verbal
Les signaux non verbaux sont d'évidence ce qui touche le plus le chat. Ses compétences pour décoder les mimiques, les postures et les différents bruits émis par l'homme dépendent étroitement de la qualité de sa socialisation à l'espèce humaine. Plus le chaton a été élevé dans l'intimité humaine, plus il s'avère compétent pour interpréter les différentes subtilités de la communication humaine.

Les liens de parenté, facteur favorable
On observe clairement une meilleure acceptation du contact avec une personne si celle-ci est apparentée à la famille au sein de laquelle vit le chat. Cette reconnaissance serait rendue possible par des protéines cutanées présentes dans les sécrétions corporelles et qui portent des marqueurs individuels et familiaux. Durant son insertion dans le groupe olfactif les structures du chaton mémorisent ses particularités.

La communication chimique
Nous possédons des glandes odorantes qui malgré les produits chimiques sont perceptibles par nos chats. Ainsi les sécrétions des aisselles des hommes sont très appréciées des chattes en oestrus qui ne manquent pas de venir marquer les vêtements qui en sont porteurs d'un peu de leur urine. Par ailleurs, porter des parfums ou des cosmétiques contenant de l'acide valérique provoquent des réactions d'excitation sexuelle chez les mâles comme chez les femelles.

Bannir le contact forcé ou brutal
Des gestes amples, brutaux, une tendance à manipuler maladroitement ou de façon trop intrusive le chat, rend plus ardu l'établissement des contacts. C'est pourquoi les très jeunes enfants sont évités par les chats. Les contacts forcés, technique malheureusement très répandue, deviennent alors générateurs d'accident. Un chat maintenu au contact de quelqu'un n'aura pas d'autre issue que d'agresser pour se libérer, ce qui traumatise généralement la victime humaine et l'inscrit durablement dans la liste des personnes  à ne pas approcher.

L'indifférence favorise la relation
Plus un chat se sent libre de vous explorer, moins vous l'inquiétez, et plus vous êtes acceptables. Souvent, une personne ne prêtant pas attention au chat, et qui ne cherche pas à initier le contact, se termine par un "allomarquage", c'est-à-dire le marquage des individus acceptés en frottant les joues sur leur corps pour déposer la phéromone F4.

•• Quelles sont les motivations du chat ?

• La nourriture : dans la nature, l'énergie du chat est en grande partie consacrée à la chasse. La recherche de nourriture est une affaire très sérieuse qui occupe par conséquent une place primordiale dans le psychisme félin.
• Le territoire : le chat domestique délimite son territoire par le marquage urinaire et/ou des griffades ; il peut aussi défendre son territoire en adoptant des postures d'intimidation; il défendra toujours son territoire en présence d'autres chats, d'animaux et des personnes qui lui sont étrangéres. Le désir de dominer son petit royaume personnel joue un rôle clé dans le développement de sa personnalité solitaire.
• Le sentiment de sécurité : le chat n'aime pas les surprises. Il a besoin d'un environnement sûr et stable où il ne ressent aucune menace. Leur maison doit rester telle qu'ils l'ont laissée la veille, les événements nouveaux, inhabituels ou imprévus induisent chez eux une réaction de stress. Cette aversion pour l'inattendu est également un élément fondamental du psychisme félin; ne pas multiplier les imprévus et les menaces c'est assurer son bonheur.
• La sexualité : mâles et femelles, lorsqu'ils n'ont pas été stérilisés, commencent à manifester le désir de s'accoupler vers l'âge de 7 à 10 mois. L'instinct de reproduction exerce une influence très importante sur le psychisme du chat, ce qui peut être particulièrement préoccupant pour son maître. La seule solution consiste à stériliser mâles et femelles.
• L'élevage des petits : la période de l'allaitement est importante car elle déclenche chez le chaton un amour éternel pour l'attention de sa mère et de ses frères et soeurs. En général, il transfère ensuite cet amour sur son maître. C'est la base du désir de contact humain que l'on observe chez la plupart des chats. En effet, il ne considère pas l'homme comme un concurrent ou un maître mais comme une figure maternelle ou un frère ou une soeur. Les chats qui manifestent une peur panique à l'égard des autres et de leurs maîtres ont souvent subi un sevrage beaucoup trop précoce (4 à 5 semaines).
• Le jeu : cette activité importante pour les chatons exerce une très grande influence sur leur développement psychique. Développer ses compétences par le jeu est indispensable aussi bien sur le plan psychologique que physique pour tous les jeunes mammifères.
• La stimulation : pour garder un esprit sain l'animal doit régulièrement avoir à faire des choses intéressantes et stimulantes. Les individus privés de toute sollicitation développent un comportement antisocial, craintif et déséquilibré.
• Le sommeil : les chats dorment beaucoup,  généralement de 14 à 18h par jour, mais pas d'une traite. Ils s'assoupissent à plusieurs reprises tout au long de la journée. Respectez ce besoin de dormir durant des périodes prolongées, sans le déranger.

• L'importance du jeu pour le chaton

Le jeu est sans doute l'activité la plus importante pour la croissance du chaton. Il favorise entre autres :
• La coordination et la synchronisation (essentiel pour la chasse).
• L'apprentissage des techniques proprement dites de chasse.
• La découverte de l'environnement immédiat.
• La stimulation de la croissance intellectuelle sur les plans comportementales et physiologiques; un environnement intéressant et stimulant favorise la connexion des neurones dans le cerveau.
• L'autonomie.
• L'apprentissage de la vie en société, notamment des comportements appropriés et inappropriés, mais aussi de l'attitude à adopter face aux autres en préparation des futurs combats de dominant (essentiels entre mâles).
• La cohésion de la portée

• Comment évaluer le tempérament d'un chaton ?

Avant d'adopter un chaton, observez-le...

Dans une portée, remarquez lesquels sont joueurs, confiants et amicaux.
Asseyez-vous par terre et laissez les chatons s'accoutumer à vous. Comment réagissent-ils ? Paniquent-ils et essaient-ils de se cacher ? feulent-ils ? Il devrait se montrer à l'aise, sans signe de peur.
Essayez de les faire jouer, n'importe quel objet fera l'affaire, une plume par exemple. Ils devraient s'y intéresser, sauter dessus, donner des coups de patte et s'ils vous font rire, ils méritent toute votre attention.
Après avoir bien joué et s'être calmé, essayez de les prendre doucement dans vos mains. Ils ne devraient pas cracher, feuler, ni essayer de mordre ou de griffer. Les chatons en général ne veulent pas qu'on les tienne longtemps, mais ils doivent accepter d'être brièvement manipulés. Un petit chat mal socialisé fera tout ce qu'il pourra pour vous échapper. Qu'il se débatte un peu, ne pose pas de problème, mais peur et agressivité ne sont pas acceptables.

• Comment savoir si un chat est malade ?

Les signes à surveiller :

• Changement d'apparence du pelage, qui peut sembler éteint, sec ou gras, moins dense que d'ordinaire ou présenter des zones pelées
• Changement dans les habitudes de toilette de l'animal
• irritation ou inflammation de la peau à tout changement de couleur ou texture de celle-ci
• Modification du comportement léthargie nervosité irritabilité agressivité.
• Modification des habitudes alimentaires (augmentation ou diminution de l'appétit, changement de poids, difficultés à manger)
• Augmentation ou diminution de la consommation d'eau.
• Vomissements (noter leur fréquence, s'il s'agit de solides ou de liquide, leurs couleurs et leurs volumes)
• Modification urinaire (urine hors de la caisse, difficulté à uriner, urine teintée de sang, odeurs inhabituelles), si l'animal est incapable d'uriner il s'agit d'une urgence absolue
• Modification fécale : élimination hors de la caisse, diarrhée, constipation, traces de sang,…
• Faiblesse générale
• Boiterie au signe de douleurs
• Vocalisation excessive, crie et plainte
• Température trop élevée ou trop basse
• Apparence des yeux
• Écoulement du nez
• Écoulement des oreilles
• Grosseur à tout endroit du corps
• Tremblement
• Lésion ou blessure
• Modification du rythme respiratoire (rapide, creux, pénible)
• Modification des gencives (gonflé, pâle, bleutée, grise ou rouges vifs)
• Mauvaise haleine
• Production de base
• Odeur inhabituelle
• Changement neurologique (tremblement, mouvements incontrôlés, paralysie, ...)

• L'entretien du chat: les gestes fondamentaux

Même s’il est considéré comme un animal propre, il vous délèguera certaines tâches essentielles :

L’entretien de la litière : retirez les selles et les urines une fois par jour. Le bac devra être vidé et nettoyé une fois par semaine à l’eau bouillante puis à l'eau de javel, en évitant les nettoyants trop puissants.
Les gamelles devront être nettoyées régulièrement et l’eau renouvelée tous les jours
• Le brossage du pelage : brosser régulièrement son chat permet de surveiller sa santé
• Le nettoyage des oreilles
• La coupe des griffes : veillez à l’habituer progressivement et en douceur à ce type de manipulation. Créez des rituels (même horaire, même manière de procéder, mêmes gestes) pour que cela génère le moins de tension possible chez lui. S’il montre la moindre intolérance, cessez immédiatement et reprenez plus tard en plusieurs fois.

• Amener un 2ème chat à la maison

La façon dont vous procéderez aux présentations peut déterminer la relation qu'entiendront les deux animaux. Oui, tout repose sur vos épaules! Le rituel de présentation qui vous est proposé permettra aux animaux de votre foyer d'apprendre à se connaître dans les meilleures conditions.

• Commencez par montrer le nouvel animal à votre vétérinaire : n'amenez jamais un chat non vacciné dans une maison où il y en a d'autres. Vérifiez qu'il n'a pas de parasites (puces, tiques...)
• Dès l'arrivée, installez votre chat dans une pièce au calme dans laquelle vous aurez au préalable disposé toutes ses affaires correctement réparties dans la pièce.
• Laissez-le 1 ou 2 jours s'acclimater à cette pièce.
• Il est conseillé d'interdire provisoirement aux autres animaux de la maison d'entrer dans la pièce où le chat doit faire son arrivée.
• Ensuite, vous pourrez faire les présentations sur une brève période de 10 à 15 mn en laissant votre chat en sécurité dans son panier de transport.
• Répétez l'opération plusieurs fois durant les jours suivant, en plaçant le panier dans la même pièce au moment des repas. Durant cette période, le chat continue de vivre dans la pièce qui lui est réservée, à l'écart des autres.
• Enfin, lorsque tous paraîtront calmes et habitués à la présence des uns des autres, vous les laissez faire connaissance en sortant votre chat du panier.
Attendez-vous à voir des conflits territoriaux apparaître; ils devront régler le conflit eux-même, et finiront à coup sûr par y parvenir. Durant les premiers rapprochements, munissez-vous d'un verre d'eau pour les arroser s'ils deviennent trop agressifs. Sans doute, leur faudra-t-il quelques semaines pour commencer à se tolérer.

• L'arrivée dans un nouveau foyer

Le cas particulier des premiers jours : une adaptation progressive 


Son arrivée chez vous est un événement perturbant : il perd tous ses repères et se trouve confronté à un environnement et à des personnes qui lui sont totalement inconnues. Pour l’aider à se remettre de ses émotions et s’adapter en douceur, voici quelques clefs :

• Accueillez votre animal dans une atmosphère calme et sereine (évitez Tv à fond, chiens qui hurlent, fêtes d'anniversaire d'enfants, ...)
• Dès l'arrivée, installez votre chat dans une pièce au calme dans laquelle vous aurez au préalable disposé toutes ses affaires correctement réparties (bac à litière, gamelle d'eau et de croquettes, panier ou coussin, arbre à chat, et quelques jeux)

• Laissez-le 2 ou 3 jours s'acclimater à cette pièce, pour ensuite le laisser partir à la découverte de la maison. Il sera plus facile et moins stressant pour lui de découvrir et s’approprier un petit espace plutôt que toute votre habitation d’un seul coup.
• Présentez-le aux enfants en leur expliquant les règles d'un bon comportement (on ne lui tire pas la queue ou les moustaches, on ne lui crie pas dessus, on ne le maltraite pas,...). Si l'animal est effrayé ou malmené dès le premier jour, il ne l'oubliera pas, au risque de ne plus jamais tolérer le contact avec les enfants.
• Présentez-le aux autres animaux, 2 ou 3 jours plus tard après son arrivée (Cette partie détaillée dans "amener un deuxième chat à la maison")

• L'aménagement du foyer


Un chat n'est pas une belle plante que l'on pose et que l'on arrose de temps en temps; ses besoins vitaux doivent être respectés et un minimum d'organisation est nécessaire afin que la cohabitation se passe de manière harmonieuse.
Vérifier la sécurité des lieux 
Veillez à créer un environnement sécurisé : rendez inaccessibles bibelots fragiles, médicaments, produits chimiques et plantes toxiques (ficus, cactus, etc.). Prévenez les chutes en sécurisant fenêtres et balcons, un chat ne retombe pas toujours sur ses pattes.

L'emplacement du bac à litière : 
Optez de préférence pour un bac sans couvercle qui favorise sa communication et ne concentre pas les odeurs. Installez-le dans un endroit calme, toujours accessible, et non excentré. Pour être sécurisant, l’emplacement du bac doit lui permettre de surveiller les alentours. 

Les lieux de repos : Le chat aime varier ses lieux de repos, selon son humeur, les moments de la journée et les saisons. Il est aussi primordial qu’il puisse s’isoler. Observez-le et repérez ses coins préférés pour les privilégier. 
Le poste de griffades : Faire ses griffes est naturel chez le chat. Le griffoir est un accessoire indispensable, il convient de le placer bien en vue près des aires de repos et lieux de passage. 
L’aire d’alimentation : Les gamelles d’alimentation et de boisson doivent être dans un endroit calme et éloigné du bac à litière. Le chat est un grignoteur aux multiples repas journaliers. Des croquettes de bonne qualité à volonté sont les plus adaptées à ce mode de consommation. 
L’enrichissement de son environnement : des stimulations nécessaires Le chat a besoin d’activité ! Courir, grimper, sauter, se cacher, se percher, chasser, jouer, explorer, etc. Le manque d’occupation peut générer des tensions que votre chat pourra manifester par des comportements indésirables. L’idéal serait de ne pas le laisser trop longtemps seul. Pour lui assurer un bon équilibre, il vous incombe de rendre votre habitation la plus stimulante possible. 
Les occupations individuelles : Disposez ça et là des objets, comme un tunnel, des cartons, et  tout objet qui bouge, roule, glisse sur le sol ou vole est bon : balles en caoutchouc, boule de papier, bouchon en liège, plumes, balles à grelot... 
Les jeux interactifs : Consacrez-lui de votre temps et jouez ensemble avec une canne à pêche, un plumeau, etc. Proposez-lui plusieurs séances de jeu de 10 à 15 minutes par jour. Ces moments passés ensemble seront l’occasion de renforcer vos liens. Choisissez des moments où il est éveillé : respectez son sommeil. Le chat se lasse rapidement des jouets qui ne sont plus nouveaux. Il est judicieux de ne pas laisser toujours les mêmes à disposition et de les renouveler régulièrement. 
L’accès à l’extérieur : Réfléchissez aux dangers potentiels pour votre chat : voitures, chiens, poisons, pièges, voisins... ?. Pesez bien le pour et le contre. Si l’environnement est sécurisé, vous pouvez laisser sortir votre chat : l’extérieur est riche de stimulations ! Mais il ne dispense pas des aménagements intérieurs. Afin d’éviter d’être le portier de votre chat, une chatière est de mise ! Il pourra ainsi aller et venir comme bon lui semble sans vous déranger.